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La sculpture de soi : la morale esthétique
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"Une morale esthétique nous requiert pour une vie transfigurée par la sculpture de soi : elle suppose la vitalité débordante, la restauration de la virtù renaissante contre la vertu chrétienne, le talent pour l'héroïsme que permet l'individualité forte, le consentement à l'abondance, la capacité à la magnificence. Dans une perspective hédoniste, cette éthique donne toute leur puissance à la politesse, l'élégance, la parole donnée, l'amitié et les affinités électives. C'est à ce prix qu'une morale jubilatoire et résolument contemporaine sera possible." Michel Onfray. Sommaire: Ouverture : Pérégrinations en quête d'une figure Éthique : Portrait du vertueux en Condottiere Du Condottiere ou L'énergie pliée De la virtuosité ou L'art des pointes De l'exception ou La machine célibataire Esthétique : Petite théorie de la sculpture de soi De l'artiste ou La vie transfigurée De la sculpture ou L'avènement des formes De la modernité ou Le théâtre des parts maudites Économique : Principes pour une éthique dispendieuse De la prodigalité ou L'excédent somptuaire De la magnificence ou La preuve de l'abondance Du temps ou Le désir d'éternité Pathétique : Géographie des cercles éthiques De l'hédonisme ou L'utilitarisme jubilatoire Du sublime ou L'esthétique généralisée De l'aristocratie ou Les affinités électives Coda : Le rendez-vous bergamasque Appendice : Abécédaire à l'usage des rats de bibliothèque |